Je vais vous faire une confidence. Parfois, il pleut en Bretagne. Oui, vous avez bien lu, ça peut arriver 🤣. Et même si l’on sait qu’il y a souvent les 4 saisons dans une même journée dans notre belle région, il faut bien trouver des activités pour s’occuper l’esprit les jours de pluie. Il y a peu, j’avais présenté le Marinarium de Concarneau qui peut être une première idée. J’ai également testé le Musée de la Pêche de Concarneau dont je vais vous parler aujourd’hui.
Note : À l’heure où je publie cet article, les Musées de France sont encore tous fermés. Nous sommes nombreux à espérer une réouverture prochaine, dès que la situation sanitaire le permettra. En attendant, il me semble quand même important de poursuivre mes articles. Même si les visites ne sont pas possibles pour le moment, ça donne toujours des idées pour plus tard !
Mon histoire avec ce Musée
En premier lieu, il me semble important de vous préciser que ce n’était pas la première fois que je visitais le Musée de la Pêche de Concarneau. Je l’avais visité, petite, il y a une vingtaine d’années.
C’est d’ailleurs mon Grand-Père qui nous y avait emmené mon frère, ma soeur et moi. Il voulait absolument nous faire visiter l’Hémérica, le chalutier du Musée, car c’est son entreprise qui avait conçu le moteur. Il était donc très fier de nous le montrer et nous étions ravis de découvrir ce que notre Grand-Père avait bien pu faire avant d’être un grand-père 🤣
Évidemment, visiter un musée avec des yeux d’enfant ou des yeux d’adulte ne revient pas au même. Je vais donc me concentrer sur ma dernière visite (été 2020) pour cet article.
Mon avis sur le Musée de la Pêche de Concarneau
Nous voici donc, avec ma soeur, en balade dans la Ville Close de Concarneau, par une après midi pluvieuse. Nous décidons donc de nous arrêter au Musée et de le visiter une nouvelle fois. L’idée d’être à l’abri pour quelque temps était en effet sympa !
Ce que j’ai aimé dans la visite
Le Musée contient une très belle collection d’objets et de maquettes qui permettent de mieux connaitre le monde de la pêche. Il s’organise en plusieurs salles qui reprennent des grandes thématiques.
Vous pourrez par exemple découvrir l’histoire de la pêche et les techniques ancestrales qui lui sont associées. Vous en apprendrez également plus sur la pêche à la sardine, la pêche au thon, ou encore la pêche aux langoustines. Au-delà de la pêche pure, on découvre également l’histoire des conserveries locales et les techniques utilisées. La sardine est en effet un pilier majeur dans l’histoire de la ville de Concarneau.
Vous aurez par ailleurs la possibilité d’en savoir plus sur la construction des bateaux et les évolutions des embarcations au fil des années. Voileries, motorisation, modernisation des instruments de navigations sont autant de sujets qui sont abordés. Bref, il y a de quoi en apprendre sur pas mal de sujets comme vous pouvez le voir !
L’Hémérica est également un bel atout car il est rare de pouvoir visiter un vrai chalutier, jusque dans la salle des moteurs ! Les explications sur les différentes salles sont par contre parfois trop courtes ou manquantes. On a envie d’en apprendre encore plus sur l’organisation à bord et le quotidien des pêcheurs.
Il me semble également que le Musée propose différents ateliers adaptés aux enfants pour leur faire découvrir le monde de la Pêche. Je ne suis pas sure que ces ateliers soient toujours d’actualité dans cette période de crise sanitaire mais vous pouvez vous renseigner sur le site du Musée ou leurs réseaux sociaux directement.
Le petit problème du Musée de la Pêche
Le principal problème de ce musée se trouve plutôt dans la forme que dans le fond. Et c’est d’ailleurs ce qui a fait que nous sommes ressorties un peu déçues de notre visite !
Je m’explique : même si la communication du musée a su évoluer avec son temps et se moderniser, l’intérieur est quant à lui resté « dans son jus ». Les maquettes sont présentées dans des vitrines recouvertes de moquettes vieillie, les pancartes sont souvent difficilement lisibles et les informations n’ont pas été mises à jour depuis un moment. Les chiffres aussi datent et ça n’aide pas à remettre les choses en perspectives, dans un contexte plus actuel.
Et je dois avouer que c’est vraiment dommage car le musée a beaucoup de potentiel : il est hébergé en plein coeur de la ville close, possède une belle collection de maquettes et d’autre éléments qui ne sont à mon sens pas assez mis en valeur. Je suis sûre que cela va évoluer avec le temps ! D’ailleurs, j’ai déjà vu que le Musée profitait de sa période de fermeture forcée pour faire des petits travaux.
Si vous souhaitez planifier votre visite, toute les informations pratiques sont à retrouver directement sur le site du Musée. À noter que le Musée fait partie du Passeport Culturel du Finistère et qu’il propose parfois des réductions ou avantages pour les détenteurs du Pass Mon Finistère. Et si vous planifiez une découverte de Concarneau, je vous conseille mon City-Guide de Concarneau.
c’est ce musée qui m’a convaincu de faire des maquettes de chalutiers
très instructif
patrick legrand
Il y a en effet de très belles maquettes au Musée de la Pêche !