Les jolis coins à découvrir dans le Morbihan ne manquent pas ! Côté Ouest du département, j’ai un faible pour la Ria d’Étel (dont je vous ai déjà parlé dans un précédent article) et pour la rivière d’Auray. Un peu au Nord d’Auray, la ville de Sainte-Anne-d’Auray est aussi un très bon choix !

La ville est principalement connue comme étant un haut lieu de pèlerinage. Mais il s’agit également d’un endroit sympa à découvrir pour son architecture. J’y suis allée en plein été mais, avec la crise sanitaire, il y avait assez peu de monde. C’était donc très agréable de visiter la basilique ou de se promener dans les jardins !
Visiter Sainte-Anne-d’Auray
En réalité, j’ai profité d’une virée dans le Morbihan pour visiter Sainte-Anne-d’Auray. Je pense que je n’y avais jamais été avant. Je dois vous avouer que le programme de la journée était assez chargé mais nous avons décidé de consacrer quelques heures à la visite de ce sanctuaire.
Pour profiter du soleil, nous avons commencé par une pause déjeuner non loin du parvis de la Basilique. Je ne le savais pas mais la Basilique est fermée le midi. Nous avons donc profité des jardins en attendant la réouverture à 14h.


Vous pouvez également visiter librement la Scala Sancta, le cloître, la chapelle de l’Immaculée (lieu de prière principalement), le Mémorial… Il y a d’autres lieux aussi comme le trésor, la galerie des statues ou celle du cloître. À noter que les accès et horaires peuvent être aménagés, surtout dans cette période de crise sanitaire.


Pour en savoir plus sur les horaires d’ouverture et sur le sanctuaire, je vous conseille de consulter leur site internet avant votre visite : http://www.sainteanne-sanctuaire.com/
Un peu d’histoire
L’histoire de Sainte-Anne-d’Auray est très liée à la religion Catholique. La ville et son sanctuaire sont le principal lieu de pèlerinage de la région Bretagne. Il s’agit même du troisième plus important lieu de pèlerinage en France après Lourdes et Lisieux.

L’histoire de ce sanctuaire aurait débuté au 17ème siècle. Vers 1623-1625, Yvon Nicolazic, paysan breton de la région, est témoin d’apparitions de Sainte Anne, mère de Marie et grand-mère de Jésus-Christ.
Lors de ces apparitions, Sainte Anne demande à Yvon Nicolazic de reconstruire une chapelle sur les lieux de l’actuel sanctuaire. La nouvelle de ces apparitions se répand dans une grande partie de la Bretagne et de nombreux pèlerins se mettent alors en route vers Sainte-Anne-d’Auray. C’est ainsi que débutent les pèlerinages.

Au 19ème siècle, l’affluence de pèlerins est telle que la chapelle ne suffit plus. C’est pourquoi la basilique actuelle sera construite entre 1865 et 1872 par l’architecte Deperthes. Celle-ci est un mélange des styles Gothique et Renaissance. Ses vitraux rappellent les apparitions, la vie de Sainte Anne ainsi que les pèlerinages.
Le cloître qui se trouve derrière est quant à lui plus ancien car il a été édifié par les pères Carme au 17ème siècle. Il est d’ailleurs considéré comme le plus ancien monument de la ville.

Le grand pardon de Sainte-Anne est désormais célébré chaque année en été, le 26 juillet. Il rassemble entre 20 000 et 30 000 pèlerins. À noter que les sanctuaire se trouve également sur le chemin breton vers Saint-Jacques de Compostelle.