Début août, nous parcourions le Finistère Nord de Plouzané à Brignogan. Si vous vous souvenez bien, je vous ai déjà fait plusieurs articles sur ce petit road trip de trois jours. Ils sont d’ailleurs à retrouver dans la catégories Balades et Découvertes. Dans notre itinéraire, la découverte de l’île Vierge et de son célèbre phare était pour moi un arrêt immanquable.
Phare de l’île Vierge – quelques infos
Le phare de l’île Vierge est le plus haut phare d’Europe. C’est aussi le plus haut phare du monde en pierre de taille. Depuis le continent, on s’en rend déjà bien compte. Le phare de l’île Vierge est visible dans le paysage depuis de nombreux points de vue. On a par exemple pu l’admirer depuis la plage à Lampaul-Ploudalmézeau. Mais c’est bien sûr depuis les pointes de Plouguerneau que celui-ci est le plus visible. Vous pouvez par exemple vous arrêter à la pointe de Kastell Ac’h ou encore un peu plus loin vers Porz Grac’h. Un petit sentier vous mènera vers de très jolis points de vue sur le phare.
Maintenant que vous l’avez admiré de loin, il est temps de s’en rapprocher et de s’attaquer à la montée des marches de ce géant de pierre. Lors des fortes marées, le phare est accessible à pied depuis Lilia. Il se situe en effet à seulement 1,4km des côtes de kastell Ac’h. Cependant, en temps normal, c’est en bateau que l’on y accède. A ma connaissance, deux choix s’offrent à vous si vous ne possédez pas votre propre bateau. La première, plus sportive, consiste à louer un kayak pour partir à la découverte de l’îlot. La seconde, et celle que nous avons choisi, est la traversée en bateau touristique avec escale d’une heure sur l’île.
La traversée avec escale vers le Phare de l’île vierge
La traversée se fait avec la compagnie Vedettes des Abers. Il existe plusieurs itinéraires. Nous avons choisi celui qui partait du port de l’Aber Wrac’h afin de profiter au maximum de la traversée pour découvrir le paysage et les nombreux îlots qui se situent sur le chemin. Comptez une petite trentaine de minutes pour rejoindre l’île. Quelques anecdotes historiques et idées de balades sont partagées par le guide de la compagnie maritime qui prend plaisir à parler de sa région.
Une fois que vous arrivez à terre, les choses sérieuses commencent. A noter que lors de notre visite (été 2020) la majeure partie de l’île était encore en travaux et donc peu accessible. Nous avons donc passé le plus clair de notre temps d’escale dans le phare, à admirer le panorama qui s’offrait à nous.

Mais avant d’accéder à ce panorama, ça grimpe ! Le phare fait 82,5m de haut. Il fait partie des purgatoires, ces phares situés en mer, juste un peu plus supportable pour leurs gardiens que les Enfers (phares de pleine mer). Le phare est aujourd’hui entièrement automatisé et contrôlé depuis fin 2010 depuis le phare du Créac’h à Ouessant.

Au total, ce sont 397 marches qu’il vous faudra grimper : 5 marches en granit à l’extérieur pour accéder au phare, 360 marches suspendues en pierre de taille, et 32 marches en fer pour atteindre la lanterne. Autant vous prévenir : ne partez pas à tout allure et gardez du souffle, vous en aurez besoin !!! Et puis prenez le temps d’admirer l’intérieur du phare. Celui-ci est tapissé de carreaux d’opaline qui créent avec l’escalier un véritable escargot bleu vert. Absolument Magnifique !

La vue depuis en haut : un spectacle à couper le souffle !
Lorsque nous sommes arrivés à quai, un coin de ciel bleu était bien visible. Il s’est rapidement évanoui, laissant place à une brume. Mais quel spectacle de là-haut ! Les couleurs étaient absolument incroyables ! Ça doit être bien différent par grand beau temps mais j’avoue que j’ai adoré comme ça !
Et nous avons eu beaucoup de chance avec cette lumière incroyable car c’est un bon crachin breton qui nous attendait à notre retour au port de l’Aber Wrac’h. Mais, même pas peur ! Nous avons continué notre balade ! La suite de l’excursion sera à retrouver très bientôt dans un nouvel article !
En attendant je vous souhaite une excellente semaine !